Chercher le garçon. Trouver son nom.Qui est cet individu insaisissable pour lequel le climat de l’île du Bé évolue au gré des humeurs, qu’il retranscrit lui-même en chansons ?
Dans la décennie 2000 au sein d’une petite communauté bourgeoise de villégiature estivale, à travers l’évolution de deux histoires d’amitié, sa présence inactuelle mais récurrente révèlera chacun parfois à soi-même, quelquefois aux autres, souvent à celui-ci seul, car qui peut supporter de se voir tel qu’il est ?
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« Il ne sentait pas encore le vent qu’il devinait toutefois puisque les mouettes faisaient du sur-place, suspendues dans les airs. Il marcha ensuite sur le sable, parallèlement à la mer qui gagnait du terrain, remontant face à l’air froid, pas mordant mais agréablement vivifiant. Ça ne ressemblait pas à du vent, il ne s’agissait pas de souffles successifs, plutôt d’un courant continu, constant, venant de loin au nord-ouest, de si loin, inéluctable. Partout, le ciel était bouché par plusieurs couches de nuages alors que la brume l’obscurcissait encore. »
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Le léger contact avec des opinions libres procure une excitation, une sorte de cri de
joie ; si on lui donne davantage, on commence à frotter les endroits jusqu’à ce qu’enfin il se produise une plaie ouverte et douloureuse : c’est à dire jusqu’au moment où l’opinion libre commence à nous troubler, à nous torturer dans l’orientation de notre existence, dans nos rapports sociaux.
Friedrich Nietzsche
Photo : Épi 17 par Korentin.
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